Oui, il faut aller vite, oui, il faut aller fort ; nous le souhaitons tous. Cependant, il faut aussi aller bien. Nous avons défendu ces amendements qui, en quelque sorte, sont des amendements d'appel pour que les parlementaires soient associés aux décisions.
Lors de la crise de la covid-19, tout s'est très bien passé avec les préfets : dans bon nombre de départements, il n'a jamais été question de comité Théodule. Simplement, nous avions la possibilité de faire connaître les problèmes et de leur apporter une solution au plus près du terrain.
S'agissant des comités territoriaux de santé – j'en discutais avec mes collègues Alain Ramadier et Bernard Perrut – , nos territoires sont moins privilégiés que la Charente : il n'y en a pas eu autant, quand il y en a eu ! Peut-être faudra-t-il attendre que le rapporteur général vienne les mettre en place dans nos territoires !
Ce que nous vous demandons par ces amendements d'appel, c'est d'être associés à ces dispositifs sur le terrain, et surtout qu'ils soient lisibles, qu'il n'y ait pas le sentiment que cela a été décidé sans les territoires. Voilà notre appel et j'espère qu'il sera entendu.