La commission a eu de riches débats sur les possibles effets pervers de modalités trop contraignantes de refinancement de la dette des hôpitaux. Je salue l'amendement no 2530 , deuxième rectification, du Gouvernement, qui réoriente significativement ces modalités et apporte un soutien à l'investissement. Une précision est cependant nécessaire. L'amendement remplace le mot « assainissement » – dont j'avais d'ailleurs demandé la substitution en commission – par celui d'« amélioration » : quelles en seront les conséquences pour les établissements hospitaliers ?
Par ailleurs, je regrette qu'il persiste une contradiction entre l'investissement et le fonctionnement. Si les professionnels hospitaliers demandent bien évidemment un cadre de travail de qualité et des matériels neufs – en cela, l'investissement est nécessaire – , l'organisation du travail a également toute son importance. La recherche d'un meilleur fonctionnement contribue à la qualité du travail, au même titre que les investissements.