On voit que, comme souvent, la simplification n'est pas simple ! À une époque, tout le monde était traité de la même manière aux urgences. Désormais, on demande si le diabétique souffre du pied en raison de son diabète ou d'une entorse. Cela complexifie pas mal les choses.
J'ai une inquiétude : les gens vont devoir sortir des sous immédiatement, sans savoir ce qu'il leur en coûtera après remboursement. Pour nombre d'entre eux, cela risque d'avoir un effet dissuasif et d'être un obstacle aux soins.
Au fond, je pense que vous avez intégré cet aspect dans votre raisonnement, puisque vous proposez différents paliers d'urgence sanitaire : pour le patient moyen, pour les femmes enceintes en ALD, pour les enfants victimes. Vous avez donc conscience qu'en fonction de la gravité de la situation, l'accueil sera différent, ainsi que l'urgence avec laquelle le patient sera pris en charge.