Je veux répondre à M. Ruffin, mais aussi à M. Mélenchon, qui s'est exprimé avant-hier à la tribune. Vous feignez, je crois, de ne pas comprendre. La réforme que nous proposons va exactement à l'inverse de ce que vous dites. Aujourd'hui, un patient qui arrive aux urgences ignore quel sera son reste à charge. Or il peut être très important – au-delà d'une centaine d'euros – si certains examens lui sont prescrits. Demain, il connaîtra précisément son montant : 18 euros, c'est-à-dire moins que le reste à charge actuel moyen.
Cessez par ailleurs de répéter que nous allons faire payer les gens qui sortiront des urgences ! Comme aujourd'hui, leurs soins continueront d'être pris en charge par les mutuelles dès le contrat responsable et, pour certains patients, par la complémentaire santé solidaire que notre majorité a mise en oeuvre depuis novembre 2019, ainsi que par l'AME pour les patients qui en relèvent. Vous ne faites qu'énoncer des contre-vérités.