Je considère qu'il s'agit plutôt d'un amendement d'appel, monsieur Ruffin.
Le sujet que vous abordez est très important et mérite toute notre attention. Préalablement au Ségur de la santé, j'ai moi-même rencontré, dans ma circonscription, des membres du personnel soignant et des auxiliaires de vie sociale. Ils m'ont fait part de toutes les difficultés qu'ils ont rencontrées et du manque de reconnaissance dont ils souffrent. J'y suis d'autant plus sensible que ma grand-mère et ma mère ont exercé ce métier. Je sais à quel point ces questions sont difficiles.
Cependant, nous sommes dans le cadre du projet de loi de finances, et le programme 232 « Vie politique, cultuelle et associative » finance les scrutins dont la tenue est certaine. Nous ne pouvons pas financer l'organisation d'un référendum si nous ne sommes pas certains qu'il aura lieu. Dans l'hypothèse où on l'organiserait, cela relèverait d'un projet de loi de finances rectificative.
Enfin, le coût d'organisation d'un référendum se rapproche de celui d'une élection présidentielle. Avec les crédits que vous avez prévus dans votre amendement, nous serions loin du compte.
La commission n'a pas examiné l'amendement. J'émets un avis défavorable à titre personnel.