Madame la rapporteure spéciale, madame la ministre déléguée, vos réponses techniques ne me satisfont pas. L'amendement a été jugé recevable, premier cap qu'il n'est pas facile de franchir. Nous pouvons donc l'examiner en tant que tel.
On s'apprête à dépenser des dizaines ou des centaines de milliards d'euros. Si nous n'agissons pas précisément maintenant pour structurer fortement le métier des auxiliaires de vie sociale, en matière de statut et de revenu, on nous dira ensuite qu'il n'y a plus d'argent, qu'il est trop tard.
Il existe un outil qui permettrait de montrer s'il existe une volonté populaire en ce sens ou bien si cette cause n'est défendue que par quelques zozos dans mon genre – ou dans le vôtre, puisque vous vous en êtes déclarées solidaires. Si l'on montre qu'il y a un très fort engagement des Français à ce sujet, le Gouvernement aura une forte légitimité pour consacrer 10 milliards d'euros à la structuration de ces métiers d'ici à 2030. Au fond, ma démarche vise à appuyer la volonté du Gouvernement de structurer ces métiers.