Mon amendement précédant portait sur la création d'emplois dans la police nationale, celui-ci porte sur les gendarmes.
Monsieur le rapporteur, vous évoquiez tout à l'heure les discussions que je peux avoir avec les forces de sécurité lorsque je vais sur le terrain. Il se trouve que j'échange également avec les élus locaux, et qu'ils sont nombreux à évoquer les brigades de gendarmerie qui été fermées ces dernières années.
Vous n'en êtes bien entendu pas responsable, mais il faut savoir que ces brigades de gendarmerie constituent presque, aujourd'hui, des décors de cinéma dans la montagne ardéchoise – mon collègue Fabrice Brun pourrait en parler aussi bien que moi. On voit encore, inscrit au fronton, « Gendarmerie nationale » ; parfois, le drapeau bleu-blanc-rouge flotte. Certains maires nous demandent même de ne pas l'enlever car, pour les touristes qui passent, c'est le symbole de la dernière présence physique de l'État dans nos villages.