L'année dernière, lors de l'examen du PLF pour 2020, le groupe Socialistes et apparentés a fait adopter un amendement prévoyant la remise au Parlement d'un rapport sur la situation des contractuels dans l'éducation nationale, qui est problématique. Force est de constater qu'aucun rapport n'a été remis, ce dont je me désole.
Vous dites, madame la rapporteure spéciale, qu'on ne peut pas titulariser tous les professeurs contractuels sans discernement. Je vous rappelle que ces personnels sont nommés par les rectorats, qui leur accordent donc une certaine confiance. Ils sont en outre, d'une certaine façon, évalués par le chef d'établissement et les élèves – ce sont surtout ces derniers qui sont capables de dire si leur enseignant est compétent et utile. Or, soyons honnêtes : les contractuels servent le plus souvent à boucher les trous ! Ce n'est pas correct.
Je demande donc, d'une part, que l'on nous transmette le rapport sur la situation des contractuels dans l'éducation nationale, et d'autre part que la loi Sauvadet soit pleinement appliquée. Nous avons en France les moyens d'évaluer les enseignants contractuels, du moins me semble-t-il. Quand ils font bien leur travail, ils doivent devenir des agents de l'éducation nationale.