Ils traitent du même sujet. Je vais essayer de faire très court mais, sans vouloir embêter monsieur Minot, je n'ai pas eu de réponse à la question que j'ai posée tout à l'heure : pourquoi n'y a-t-il pas de rapport sur la question des contractuels dans l'éducation nationale ?
Je voudrais revenir sur le sujet des lycées professionnels – vous m'en excuserez, j'y suis poussée par un certain tropisme. La réforme de l'enseignement professionnel, qui avait pour objectif de faire mieux réussir les élèves, a entraîné la création de nouveaux dispositifs qui peuvent être bénéfiques, mais elle doit surtout s'accompagner de moyens supplémentaires pour les lycées concernés. Ils sont plus de 1 500 à l'échelle nationale, qui forment à plus de 300 spécialités, pour tenter d'apporter une réponse adaptée aux besoins des élèves, des territoires et des milieux économiques ; c'est donc très important.
Nos deux propositions vont dans le même sens : compte tenu de l'augmentation du nombre d'élèves dans les lycées professionnels, nous vous demandons de leur allouer des moyens supplémentaires, afin que les projets tels que la réalisation du chef-d'oeuvre, la co-intervention ou l'accompagnement personnalisé disposent de suffisamment d'heures pour être efficaces. Ces deux amendements visent donc à accorder plus de moyens à l'enseignement professionnel, pour que sa réforme puisse être appliquée de manière efficace.