Nous allons être d'accord sur certains points, madame la députée, notamment sur l'importance des RASED et des compétences que ces réseaux représentent – car il ne s'agit pas de faire du fétichisme sur le sigle mais de s'intéresser au contenu. Je suis d'ailleurs le premier à dire que nous avons besoin de psychologues scolaires aux compétences attestées.
Contrairement à ce que vous dites, le nombre de RASED n'est pas en diminution, comme en attestent les chiffres que j'ai sous les yeux : le nombre de personnels passe de 10 155 à 10 405. Car, oui, nous avons besoin de ce type de compétences – même si l'organisation des réseaux peut évoluer.
Votre remarque sur les sciences cognitives m'incite à en faire une autre : il faut éviter d'avoir une approche binaire et reconnaître que les psychologues, qui sont indispensables et font partie intégrante de cette lutte contre l'échec scolaire, sont eux-mêmes formés aux sciences cognitives.