Ce qui nous choque, c'est la ponction budgétaire que propose cet amendement. Ce sont ainsi 3 millions d'euros qui sont prélevés sur le programme 139, dont je rappelle qu'il concerne l'enseignement privé. Or si tous les budgets de l'État étaient gérés avec la même rigueur que l'enseignement privé du second degré, ils ne se trouveraient pas dans les situations de déficit actuelles ! La Cour des comptes rappelle d'ailleurs que les lycées privés sous contrat coûtent 37 % de moins que les lycées publics – ce n'est pas moi qui l'invente. Je trouve donc très étonnante la méthode utilisée par Mme la rapporteure spéciale.
D'autre part, il m'avait semblé que, lors de l'examen de cette mission en commission des finances, elle avait retiré l'amendement et que la commission ne l'avait pas adopté. Et je le retrouve en discussion ici !