Il vise à retrouver le niveau des crédits qui étaient accordés aux grands opérateurs de l'État en 2019, en abondant de 5 millions d'euros le budget en faveur de la coopération culturelle, de la promotion du français et du tourisme.
Les instituts français, établissements à autonomie financière qui sont désormais liés aux services culturels des ambassades et font également partie du réseau des alliances françaises, constituent les fers de lance de l'apprentissage de la langue française à l'étranger. La baisse de crédits, qui s'élève au total à 5 millions d'euros et touche toutes les composantes du réseau – instituts français et alliances françaises – , n'est pas appropriée ; elle est même contre-productive par rapport aux objectifs affichés de promotion de la langue française hors de nos frontières. Les pertes financières subies par ces organismes du fait de la crise du coronavirus plaident d'ailleurs pour un rétablissement des crédits.
Il conviendrait donc au minimum de rétablir les crédits inscrits dans la loi de finances pour 2019, pour un montant de 5 millions d'euros.