Tout d'abord, comme nous tous, j'adresse une pensée aux victimes de cet effroyable attentat et à leurs familles. Je remercie et je salue les forces de l'ordre qui ont appréhendé les assaillants.
La crise sanitaire et économique qui frappe le monde nous montre, si certains en doutaient encore, qu'aucun pays, aucune société, aucun citoyen ne peut aujourd'hui ignorer les grands défis globaux qui s'imposent à nous, car personne n'est à l'abri ; d'une manière ou d'une autre, nous sommes tous reliés les uns aux autres. Depuis trois ans, la France, sous l'impulsion du Président de la République, a fait de la solidarité internationale un pilier de sa politique étrangère. En effet, il ne peut y avoir de paix ni de stabilité internationale dans un monde où l'extrême pauvreté persiste et où les inégalités se creusent. Depuis trois ans, nos diplomates, partout dans le monde, sous l'égide du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, se battent dans les différentes instances auprès de nos partenaires européens, africains, asiatiques, pour que toujours la coopération soit l'option privilégiée, dans un contexte de crise du multilatéralisme et de repli des nations sur elles-mêmes.
Depuis trois ans, dans cette assemblée, nous nous sommes collectivement engagés pour obtenir un budget à la hauteur des enjeux et des priorités stratégiques que nous avons définies ensemble. Cette année, nous ne pouvons que nous féliciter que les crédits soient encore une fois à la hausse, pour la troisième année consécutive, avec une augmentation de 684 millions. Avec ce budget, vous l'avez dit aussi, monsieur le rapporteur spécial, nous allons pouvoir atteindre et même dépasser l'objectif de 0,55 % du RNB…