Nous avançons donc vers une diplomatie globale à la hauteur du XXIe siècle.
Je voudrais citer un point sur lequel je sais que d'autres sont aussi attentifs que moi : il s'agit des conseils d'administration de nos opérateurs, qui rassemblent tous les acteurs dont parlait Mme la rapporteure pour avis. Autour de la table s'asseyent des maires, des ONG, des administrations ou des représentants de la caisse primaire d'assurance maladie. C'est absolument passionnant et j'aimerais que ces conseils d'administration deviennent des outils plus politiques. J'avais déposé un amendement à ce sujet les deux dernières années ; je l'avais déposé à nouveau mais il a été annulé. Je souhaiterais que ces conseils d'administration, qui n'ont pas de gestion directe, soient présidés par une personnalité dont la nomination serait politique.
On nous reproche parfois de ne pas aller assez vite, de ne pas mettre assez d'argent ; il faut, je crois, attendre maintenant la loi d'orientation. Tous les intervenants en ont parlé : elle devient urgente. On ne remet pas plus d'essence dans une voiture dont on veut réviser le moteur. Qu'il s'agisse du programme 185, du programme 151 ou du programme 105, il faut encadrer une politique qui n'est plus une politique d'administration centrale, mais une politique partenariale, une politique de réseau. Bien souvent, j'ai l'impression que, pour une partie de l'administration, ces derniers termes évoquent une politique d'administration centrale en mode dégradé. Non ! C'est une autre manière de travailler. C'est la manière de faire de la diplomatie au XXIe siècle.
Le groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés votera ces crédits.