Merci pour cette question essentielle, monsieur le député. La France est pleinement engagée en faveur de la promotion de l'État de droit en Afrique, qui est un axe essentiel de notre coopération. La priorité accordée à la promotion de la gouvernance démocratique et de l'État de droit est d'ailleurs inscrite dans le rapport annexé au projet de loi de programmation dont nous débattrons bientôt, et elle est la condition essentielle de l'efficacité du développement.
Nos actions visent d'abord à renforcer et à soutenir une justice impartiale et efficace, à promouvoir des institutions judiciaires transparentes et à combattre l'impunité. En outre, nous nous sommes dotés d'une stratégie interministérielle « droits humains et développement » pour faire de la politique de développement un levier en faveur des droits humains défendus par notre diplomatie. Cette stratégie passe aussi par le soutien à l'égalité hommes-femmes, déclarée grande cause du quinquennat, et aux efforts liés à l'éducation et à l'accompagnement des processus électoraux en Afrique : en relation avec l'Organisation internationale de la francophonie et l'Union européenne, nous appuyons autant que possible les processus électoraux sensibles pour faire progressivement de la démocratie un outil de transparence politique indispensable à ces pays.
Merci encore pour cette question sur la promotion de l'État de droit, question centrale dans l'action de développement menée par la France.