Vous me pardonnerez de ne pas partager, une fois encore, votre analyse. Nous augmentons sensiblement, d'environ 10 %, les crédits destinés aux ONG dans ce projet de budget pour 2021.
Il faut prendre en compte les trois grands vecteurs de l'aide. Le premier est la Banque mondiale, pertinente pour les très grands projets, parce qu'elle est professionnelle et implantée dans le monde entier. Le deuxième est le réseau diplomatique, que le Gouvernement a décidé de renforcer ; il doit gagner en importance, avec la création et le développement du FSPI. Le troisième est constitué par les ONG, que nous n'oublions pas.
En tout état de cause, si nous voulons donner un tour plus politique à notre aide, respecter les engagements que j'ai indiqués concernant le canal bilatéral, l'Afrique et le Sahel, et mieux lier l'aide à notre stratégie diplomatique et de défense – pardonnez-moi, M. Lecoq de ne pas être d'accord avec vous sur ce point – , il faut que notre réseau diplomatique joue un rôle plus important dans l'attribution de l'aide publique au développement.