Avis défavorable.
La priorité accordée au climat est affirmée, réaffirmée ; elle transparaît dans notre politique de dons et de prêts. Elle a été définie à une époque où la croissance était générale. Or nous vivons un moment très particulier. Comme l'a souligné l'étude de la Banque mondiale, 150 millions de personnes vivent dans l'extrême pauvreté. Leur priorité, pardonnez-moi de le dire, ce n'est pas le climat, c'est de pouvoir manger, au jour le jour.
Je me réjouis, monsieur le ministre, que vous ayez renforcé la priorité accordée à l'aide alimentaire, qui était complètement oubliée il y a trois ans encore – malgré quelques évolutions du fait de crises comme celle de l'Irak.
Quoi qu'il en soit, l'aide alimentaire doit devenir la priorité des priorités. Je suis donc défavorable à votre amendement.