Cet amendement reprend l'une des batailles que nous menons contre le manque de transparence de Proparco, dont nous contestons non seulement l'utilité et les modes d'action mais le fait que, de plus en plus, elle ressemble à une espèce d'officine privée, qui s'éloigne des missions qui devrait être celle de l'aide publique au développement.
Entre 2007 et 2013, Proparco aurait acheminé plus de 505 millions de dollars destinés aux pays en développement via des paradis fiscaux ; selon Mediapart, cela continuerait en 2017. Il semble donc que l'agence Proparco participe, dans les pays en développement, à une privatisation de la santé et de l'éducation dont elle est le bras armé, ce qui constitue un dévoiement de l'aide publique au développement.
Sans doute est-ce cohérent avec la manière dont vous concevez l'aide publique au développement, mais nous pensons que ce n'est pas là l'objectif qui doit lui être assigné. Par ailleurs, la transparence de Proparco est en cause, et nous aimerions avoir davantage de lisibilité et de précisions sur son action.