Nous sommes dans une année particulière, une année où, grâce à vos efforts, l'aide au développement s'accroît comme jamais mais où, dans le même temps, le pouvoir d'achat de nos compatriotes s'effondre. Je veux donc bien leur expliquer que l'aide publique au développement va augmenter, mais à la condition qu'ils y trouvent aussi leur compte !
Si certains pays – comme le Mali ou le Sénégal, qui sont par ailleurs des pays amis – ne jouent pas le jeu, d'autres, comme le Niger, font des efforts pour rapatrier leurs ressortissants, ce qui veut dire que c'est possible.
Avoir un minimum de transparence sur cette question, qui va nous être posée par nos compatriotes, est donc la moindre des choses. Ils voudront des contreparties à cette augmentation de l'aide au développement concomitante à une baise de 10 % de leur pouvoir d'achat, et la politique migratoire fait partie de l'aide au développement.
Passer à côté de ce sujet serait une erreur politique, même si j'entends bien qu'il existe d'autres éléments pouvant concourir à faire évoluer ces pays.