Ce que nous proposons n'est pas un dérapage. Nous avons aussi la responsabilité d'introduire des éléments raisonnables dans le débat. Dans mon intervention, j'ai particulièrement insisté sur la méthode de travail qui doit être la nôtre – cela vaut d'ailleurs pour notre collègue qui vient de prendre la parole.
Le HCFP effectue un travail d'expertise et de contrôle que nous saluons tous, mais il faut également tenir compte de l'avis indépendant d'autres partenaires, universitaires et chercheurs notamment, qui apportent eux aussi une expertise publique et sont susceptibles de fournir des éléments complémentaires utiles non seulement au Gouvernement mais aussi aux parlementaires. C'est cela qui est raisonnable, et ce n'est pas qu'une question de chiffres, d'augmentation ou de baisse : nous avons la responsabilité de faire intervenir une variété d'experts en matière de finances publiques, et de faire en sorte qu'il ne s'agisse pas seulement de hauts fonctionnaires, mais aussi de chercheurs.