Monsieur Ruffin, ma réponse vaudra également pour vos autres amendements, qui ressemblent à celui-ci. C'est tout à votre honneur de faire connaître le sort des femmes de ménage : je vous en félicite.
Je tiens simplement à rappeler que les pouvoirs publics constitutionnels jouissent d'une autonomie d'organisation. Ce n'est pas un amendement de l'Assemblée nationale qui augmentera le salaire des femmes de ménage. Ce sujet relève des questeurs de l'Assemblée et du Sénat et des secrétaires généraux de la présidence de la République et du Conseil constitutionnel. Même si votre dessein est louable, ce n'est pas nous qui allons augmenter le salaire des femmes de ménage. Vos autres amendements poursuivent le même objectif, en prenant des fonds dans des programmes différents : mon avis est défavorable pour chacun d'entre eux.