Même avis. Le sujet que vous pointez est essentiel, madame Taurine. Mon but est bien que les objectifs de la loi EGALIM soient atteints, et donc de faire en sorte qu'on augmente considérablement l'approvisionnement de la restauration collective en produits portant des signes d'identification de la qualité et de l'origine – SIQO – , bios, de qualité et locaux. Les cantines bénéficieront de 50 millions d'euros à ce titre, notamment pour créer des légumeries, tandis que 80 millions seront attribués aux projets alimentaires territoriaux – PAT. Durant la période 2016-2020, l'État a soutenu ces plans à hauteur de 6,7 millions d'euros. Or ce soutien atteindra 80 millions d'euros dans les deux prochaines années – c'est dire notre ambition.
Il est vrai, par ailleurs, que la surface agricole dédiée au bio n'est pas suffisante pour atteindre nos objectifs. Nous devons donc l'accroître considérablement.