En complément à ce débat, je tiens d'abord à féliciter le Gouvernement pour son action et à saluer le déblocage de 50 millions d'euros à destination des cantines.
Par ailleurs, si nous avons beaucoup parlé du contenu de l'assiette, je souhaite revenir sur une avancée qui concerne le contenant – c'est-à-dire à l'assiette elle-même – et qui entraîne des coûts pour les collectivités territoriales. Je fais référence à l'interdiction du plastique dans toute la restauration scolaire, de la crèche à l'université, à partir de 2025. Nous avons adopté cette disposition dans le cadre de la loi EGALIM par le biais d'un amendement que j'ai défendu et qui a été soutenu par tous les groupes, puisqu'il a été adopté à l'unanimité. À l'heure actuelle, les collectivités et leurs délégataires, qui anticipent l'entrée en vigueur de cette mesure, attendent un accompagnement.
Je sais que la crise donne lieu à d'autres demandes plus urgentes – au premier rang desquelles la nécessité d'offrir des repas équilibrés et de garantir la justice sociale dans l'accès à l'alimentation, comme l'a rappelé à juste titre M. le ministre – , mais n'oublions pas cette question. La sortie du plastique implique en effet, parfois, des travaux importants dans certaines cuisines scolaires et suppose évidemment un accompagnement en matière de commande publique afin d'adopter les solutions alternatives les plus saines possible : il y a là un enjeu sanitaire pour les jeunes générations. Je rappelle d'ailleurs que nous avons adopté cet amendement en vertu du principe de précaution.