Il s'agit d'un amendement d'appel, comme le laisse entendre le montant mentionné de 100 000 euros, afin d'évoquer la question des PAT.
Par honnêteté intellectuelle, je salue le fait que, pour la première fois, des crédits significatifs vont être consacrés à ce dispositif. Cela répond à une demande que nous formulions depuis trois ans. Nous avons mené une bataille culturelle, nous enregistrons à présent une petite victoire politique. Nous nous en réjouissons et vous en remercions.
Je ne discuterai pas des montants. Je ne suis pas forcément un partisan du « toujours plus » quand la question des moyens n'est pas centrale. Je peux entendre les arguments financiers que vous opposez concernant par exemple les PAT mais pas concernant les cantines en revanche.
La question que je vous pose porte plutôt sur les modalités. La multiplication des appels à projets, qui a commencé sous la présidence de Nicolas Sarkozy, qui s'est poursuivie sous celle de François Hollande et qui s'amplifie sous celle d'Emmanuel Macron…