L'amendement comporte des considérations budgétaires qui dépassent très largement cette seule mission puisque, comme l'a dit Mme Cattelot, les quotas carbone, y compris avant l'écrêtement, finançaient déjà dans une large mesure l'ANAH au titre de la rénovation énergétique des bâtiments, une autre partie étant dorénavant transférée au budget général. Comme pour son amendement précédent, je considère que celui-ci est un appel très fort à inscrire notre action dans la durée pour financer la forêt – et pas uniquement dans le cadre du plan de relance. Mais je souligne tout de même que ce plan est objectivement une première en ce domaine : jamais sans doute un tel effort n'a été fait pour financer la forêt. À défaut d'un retrait, j'émettrai un avis défavorable.