… ce n'est donc pas si mal !
Madame la rapporteure spéciale, je me suis renseigné : c'est il y a dix ans, et non vingt, que la quinzaine de scieurs dont je parlais a investi massivement, mais les clients ne se sont jamais présentés et les scieurs sont désormais ruinés. En plus, le Crédit agricole, qui n'arrange décidément rien en ce moment dans le pays, a joué comme un « effet de lame ». Autrement dit, aujourd'hui, les scieurs ne peuvent plus investir, la forêt nous coûte très cher, les outils nécessaires sont disponibles, et des hommes et des femmes seraient prêts à se lancer, mais il n'y a personne pour les accompagner. Monsieur le ministre, donnez des consignes ! Il vaut peut-être mieux que ce soit aux préfets car il n'y a rien à attendre des directions départementales des territoires et de la mer ni de l'Office national des forêts, qui ont confondu leur idéalisme avec leur administration.
J'ai terminé et je m'en vais, madame la présidente. Je ne veux pas que nous donnions une mauvaise image, c'est trop grave.