Intervention de Thierry Benoit

Prenez l'article que vous voulez, je veux seulement soutenir la manière dont vous présidez nos débats car Jean Lassalle vous a fait une observation qui pourrait laisser croire que nous n'aurions pas le temps de nous exprimer.

Je disais ce matin à un collègue que la meilleure façon qu'auront les Français de prendre leur part de la crise actuelle, face au terrorisme ou face au virus, que ce soit la crise économique ou la crise sociale, c'est que chacun assume sa mission et son rôle, là où il se trouve. Pour ce qui nous concerne, en tant que parlementaires, nous devons nous en tenir à notre fonction qui est de remonter les difficultés du terrain, de voter ou de ne pas voter, de participer à l'examen des différents budgets, et de contrôler l'action du Gouvernement.

Notre ordre du jour est très chargé, il en sera de même dans les jours prochains. Ainsi va la vie. J'ai dit tout à l'heure, en aparté, à Jean Lassalle qu'il fallait s'efforcer d'être concis pour pouvoir voter aujourd'hui le budget de l'agriculture puis celui de la défense après avoir examiné le texte de la commission mixte paritaire relatif à l'usage des néonicotinoïdes pour la préservation de la betterave sucrière. Je tiens à vous soutenir, madame la présidente, parce que vous organisez les débats de la meilleure manière qui soit.

Je regrette que Jean Lassalle ne soit pas là pour entendre ce que j'ai à dire. Ce n'est pas une attaque contre lui mais, à un moment donné, on ne peut pas faire et dire tout et n'importe quoi !