« Une troisième guerre mondiale par morceaux » : c'est ainsi que le pape François a décrit l'état du monde dans l'encyclique Fratelli tutti sur la fraternité et l'amitié sociale. Publiée le 3 octobre dernier, cette encyclique se teinte d'une cruelle gravité à l'aune des attaques qui viennent de frapper la France, le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine et hier à Nice. Tandis que, depuis quelques jours, des fanatiques prennent pour cible la France dans une large partie du monde, mes premières pensées vont évidemment aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu'aux élus des communes concernées. Nous ne laisserons pas ces quelques fanatiques avides de sang croire qu'ils pourraient gagner un jour. Leur combat est voué à l'échec, car ils s'opposent à une idée qui les dépasse, à un pays robuste, fortifié par une histoire millénaire, et à une population avide de vie.