Le budget pour 2021 poursuit et consolide la remontée en puissance de nos armées. Avec la loi de programmation militaire, nous nous sommes dotés d'un véritable plan de bataille pour redonner à la France un modèle d'armée complet. En application de ce plan de bataille, les moyens du ministère des armées ont augmenté chaque année depuis 2017, sans exception. Les crédits attribués au ministère s'établiront ainsi à 39,2 milliards d'euros en 2021, soit 7 milliards de plus qu'en 2017. Si l'on raisonne sur la période de 2018 à 2021, nos armées auront bénéficié, au total, de 18 milliards supplémentaires.
Le budget pour 2021 est aussi, dans le contexte que nous connaissons, une contribution essentielle à la relance économique de notre pays. Si l'on raisonne plus globalement sur la première partie de la période couverte par la LPM, ce sont 110 milliards d'euros qui auront été injectés dans l'économie pour les équipements, pour les infrastructures et pour le maintien en condition opérationnelle. C'est donc l'équivalent, en cinq ans, d'un plan de relance portant sur les seules questions de défense. Qui plus est, nous en avons accéléré la mise en oeuvre dès le mois de juin, en anticipant certaines commandes prévues par la LPM, dans le cadre du plan de soutien à l'aéronautique.
De ce point de vue, la décision de la Grèce d'acheter dix-huit Rafale, dont six appareils neufs – elle est le premier pays européen à en acquérir – , est une excellente nouvelle pour toute notre industrie. Nous poursuivons activement nos discussions avec les Grecs pour la concrétiser. Pour répondre à l'une des interrogations soulevées par la commission de la défense, je confirme que le produit de la vente des Rafale reviendra bien au budget des armées.