Notre budget de la défense dépend, comme l'on dit plusieurs orateurs, de certaines inconnues, dont l'une est la vente de douze Rafale à la Grèce, vente qui n'est pas encore signée et qui devrait l'être, à moins que les Grecs ne préfèrent au Rafale le F-35 américain. Comment faire pour que cette vente, estimée a priori à 400 millions d'euros, ne grève pas les capacités de l'armée de l'air ? Ces 400 millions d'euros reviendront-ils dans les caisses du ministère de la défense ou seront-ils partagés dans l'ensemble du budget de l'État ? Cela nous rassurerait, madame la ministre, que vous puissiez nous le garantir.
Cependant, l'achat de douze Rafale coûte au moins 1 milliard d'euros : le manque à gagner est donc au minimum 600 millions d'euros pour cette loi de programmation militaire. Dans ces conditions, l'amendement vise à commencer à réabonder les budgets pour compenser cette perte.