Je ne reviens pas sur les mots que vous avez eus pour saluer la contribution du service de santé des armées, passée, présente et probablement future à la gestion de la crise sanitaire. Vous avez bien voulu reconnaître que nous avons mis un terme à la déflation de ses effectifs, engagée il y a bien des années. Je l'ai dit à l'école de santé des armées de Bron, il est indispensable d'ouvrir une nouvelle perspective au service de santé des armées, qui doit désormais accompagner la remontée en puissance de nos armées.
Ce PLF amorce ce mouvement puisque, qu'il s'agisse des infrastructures de santé ou de la fonction santé du programme 178, les crédits connaissent une forte augmentation, de 56 % pour les unes et 18 % pour l'autre. Nous consacrerons notamment 31 millions d'euros à l'acquisition des équipements médicaux et des stocks stratégiques liés à la crise sanitaire.
Je rappelle enfin que la masse salariale du SSA inclut les primes covid perçues au titre de l'année 2020 et que nous poursuivrons la rénovation du régime de rémunération des praticiens du SSA, précisément afin de renforcer l'attractivité du service de santé des armées par rapport à celle, très forte, qu'exerce le secteur privé.
Je suis tout à fait d'accord avec vous, il est temps que le SSA emprunte la voie du renouveau, qui doit lui permettre d'aborder avec confiance son avenir et d'accompagner nos soldats, pour qui il constitue une véritable assurance vie. Je souhaiterais donc, monsieur le président, que vous consentiez à retirer votre amendement. Dans le cas contraire, j'y serai défavorable, pour des raisons, vous le comprenez bien, qui n'ont rien à voir avec le sujet dont nous parlons.