Soyez certain que nous avons bien en tête les enjeux du sud de l'océan Indien : la lutte contre l'immigration clandestine par voie de mer à Mayotte, contre la prospection illicite du gaz et du pétrole dans le canal du Mozambique, ou encore les aires marines protégées figurent en bonne place dans nos priorités. Il s'agit là d'une politique globale, qui doit être perçue et analysée comme telle ; or la lecture des différents programmes budgétaires ne permet pas d'appréhender l'ensemble de ce que nous faisons.
La loi du 13 juillet 2018 relative à la programmation militaire a pris en compte ces priorités, notamment par le renforcement et le renouvellement de la composante « patrouilleurs » de nos forces de souveraineté outre-mer, afin de mieux exercer notre souveraineté dans notre zone économique exclusive – ZEE. Je ne reprendrai pas ici la longue liste, détaillée en commission, des patrouilleurs déjà livrés ou qui vont l'être. Concernant l'aménagement d'un nouveau port, je vous avouerai très humblement n'avoir aucune idée du montant des investissements nécessaires : il me serait donc extrêmement difficile de vous répondre ce soir. Naturellement, je m'engage à me renseigner à ce sujet et à vous répondre ultérieurement, si vous le voulez bien.