Vous l'avez souligné, le service militaire volontaire est une vraie réussite : il a permis de former 3 650 jeunes entre 2015 – date de sa création – et 2019 ; il affiche un taux d'insertion de 75 %, très supérieur aux objectifs, et profite à un public majoritairement non diplômé. En 2021, nous avons prévu de passer de 1 000 à 1 200 volontaires. Cette augmentation est calibrée sur les capacités d'hébergement et d'encadrement des régiments existants – il n'est pas question, en effet, de créer un nouveau régiment à cette fin. La montée en puissance du dispositif doit être progressive, et les adaptations nécessaires seront réalisées.
Les organismes de formation et la quasi-totalité des régions participent au financement des formations dispensées dans le cadre du service militaire volontaire. Le présent budget accorde 3 millions d'euros de crédits à cette action, soit une augmentation de 500 000 euros par rapport à l'année précédente. Ce montant est largement suffisant pour financer le nouvel objectif.
En 2022, nous nous sommes donné l'objectif, avec Mme Parly, d'accueillir 1 500 jeunes en service militaire volontaire. Nous devons avancer de façon progressive, graduelle et maîtrisée, en accord avec les services. Nous ne pourrions porter dès à présent le nombre de bénéficiaires à 1 700 : ce ne serait pas possible matériellement. Notez que le service militaire volontaire bénéficie du fonds social européen, preuve qu'il a toute sa place dans la politique d'insertion. Mon avis est défavorable car, une fois encore, la montée en puissance du dispositif doit être progressive.