Il n'est pas facile de tenir deux rôles à la fois, si je peux me permettre d'en sourire avec vous à cette heure tardive, monsieur Dufrègne…
Vous l'avez indiqué, la liste des opérations extérieures concernées est définie par l'annexe à l'arrêté du 12 janvier 1994, qui fait l'objet de modifications régulières.
Toute intervention extérieure n'est pas nécessairement considérée comme une opération extérieure – des conditions de dangerosité et de durée doivent être remplies. L'état-major des armées veille avec un soin particulier à ce que l'attribution du statut d'opération extérieure soit justifiée, compte tenu des avantages attachés à l'octroi de la carte du combattant. Florence Parly et moi-même sommes très attachées au maintien de ces critères rigoureux et de l'avis de l'état-major, seul apte à juger de la réalité du terrain.
En tout, plus de 230 000 personnes sont aujourd'hui titulaires de la carte du combattant au titre des OPEX. Parmi elles, plus de 110 000 ont reçu leur carte après l'introduction, en 2015, du critère de quatre mois de service en OPEX.
Bien entendu, dans leur majorité, ces personnes ne bénéficient pas encore de la retraite du combattant, parce qu'elles sont encore très jeunes – mais ce sont bien des anciens combattants, pour lesquels nous avons la plus grande attention.
Avis défavorable.