Ce sont effectivement des amendements d'appel mais ils visent aussi à mettre en exergue le fait qu'on ne peut pas se contenter d'un simple rattrapage budgétaire fait un peu « à l'arrache » sans consolider véritablement les moyens de la justice. La création de 640 postes supplémentaires de magistrats et de magistrates permettrait d'améliorer véritablement la qualité des jugements rendus, ne serait-ce qu'en assurant l'encadrement nécessaire de ces assistants et assistantes. Plutôt que d'un rééquilibrage des moyens, ce sont de véritables créations de postes que demandent les syndicats représentatifs des personnels des greffes, qui sont débordés.
Ce rééquilibrage des crédits ne permettra pas de répondre aux besoins d'une justice de proximité, une telle justice supposant du temps et des moyens, notamment humains puisqu'un juge ne juge pas seul mais avec une équipe. C'est le sens de ces amendements.