J'entends bien, monsieur le ministre, qu'une augmentation de 50 millions d'euros est prévue pour l'aide juridictionnelle. Vous le dites vous-même, c'est une première marche. Mais avec la crise économique et sociale qui se profile – on annonce ce matin 1 million de chômeurs supplémentaires en Île-de-France dans les semaines et les mois qui viennent – , la demande de l'aide juridictionnelle va grandir de manière conséquente.
Les amendements appellent le Gouvernement à s'adapter à cette situation nouvelle et à mettre les moyens nécessaires – la deuxième puis la troisième marche – pour qu'aucun individu ne soit privé de ses droits en matière de justice parce qu'il est victime de la crise économique.