Il est du même acabit que le précédent, bien que les montants soient un peu moins élevés. Il vous pousse, monsieur le ministre, à aller plus loin s'agissant du budget.
Si vous me le permettez, je profite de cette prise de parole pour vous demander une précision en toute bonne foi – n'y voyez pas d'esprit de polémique. Je vous ai interrogé tout à l'heure, sans pouvoir m'exprimer après votre réponse, compte tenu du format, sur les moyens alloués aux centres d'accueil – puisqu'on les appelle comme ça – des auteurs de violence.
Vous m'avez répondu précisément que 20 millions étaient consacrés à ces centres par le truchement – c'est votre mot – des subventions versées aux associations. Je suis donc allé vérifier pour mieux comprendre : au programme 101 « Accès au droit et à la justice » du bleu budgétaire, il y a effectivement de quoi financer les associations, sauf que les interventions en leur faveur pour cette année sont de 26,65 millions d'euros, dont 4,95 millions consacrés aux bureaux des associations dans les tribunaux et 21,7 millions à toutes les interventions associatives, y compris l'aide aux victimes du terrorisme. Il se trouve qu'entre l'année dernière et cette année, nous sommes passés de 26 à 25 millions, soit une baisse d'un million. Ma question est très simple, monsieur le ministre : comment faites-vous rentrez 20 millions dans une enveloppe de 25 millions consacrée à des dizaines de milliers d'interventions associatives ? Je ne vois pas où sont les 20 millions que vous avez annoncés de manière tout à fait péremptoire tout à l'heure. J'espère être passé à côté et j'attends de votre part la confirmation de l'existence de ces 20 millions et l'indication de l'endroit précis où ils se trouvent.