Intervention de Danièle Obono

Séance en hémicycle du lundi 2 novembre 2020 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2021 — Mission justice (état b)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Les amendements de ce type procèdent d'une réflexion et d'un travail des parlementaires. Nous avons tous et toutes examiné les chiffres, ce qui nous permet de constater les probables manquements et trous dans la raquette. Il est donc nécessaire de prévoir un meilleur fléchage, voire des financements supplémentaires. Je trouve que de telles interventions sont utiles.

J'en profite pour rappeler que nous sommes parlementaires, et non comptables. Lorsque nous discutons du budget, nous faisons bien sûr de la politique, et nous servons une idéologie, au sens noble de l'expression : nous exposons notre vision et nous défendons une stratégie de répartition budgétaire, parce que nous pensons qu'il faut mettre les moyens plutôt là ou plutôt ici. Un tel choix n'est certainement pas neutre quand on s'intéresse à la protection judiciaire de la jeunesse. Je vous renvoie aux travaux de l'avocate Dominique Attias, particulièrement investie sur ces questions. Elle est intervenue dans un colloque que nous avons organisé en septembre dernier, pour évoquer les fantasmes et la réalité de la protection judiciaire de la jeunesse et le tournant sécuritaire qu'elle emprunte manifestement – et cela non plus n'est pas neutre.

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