Je vais rappeler les chiffres que nous avons donnés l'autre jour lors de notre audition. Les crédits relatifs à l'aide alimentaire s'élèvent dans le PLF 2021 à 64,5 milliards d'euros, qui se décomposent de la manière suivante : les contributions de la France au Fonds européen d'aide aux plus démunis – FEAD – pour 29,6 millions, le financement des épiceries sociales pour 8,9 millions, l'aide alimentaire nationale, qui subventionne les têtes de réseaux associatifs nationales pour une partie de leur fonctionnement, l'aide alimentaire déconcentrée et la distribution de denrées alimentaires aux personnes migrantes à Calais, prestation réalisée dans le cadre d'un marché public pluriannuel, que je connais bien, sur la base de deux distributions quotidiennes.
Précisons que le FEAD va intégrer un nouveau fonds, le Fonds social européen, le FSE +, qui réunira divers fonds de cohésion européens. Nous sommes toujours dans l'attente d'un accord entre le Parlement européen, la Commission européenne et les États membres afin de connaître précisément le montant du paquet global. La France ne s'est bien évidemment pas retirée du financement de ces fonds européens.