Ces quatre amendements visent à réduire fortement les crédits alloués à l'AME, les baisses allant de 300 à 900 millions d'euros selon les amendements, sans pour autant recentrer l'AME sur les soins urgents – ce qui, vous l'avez compris, est mon souhait. La commission n'a examiné aucun de ces amendements. Du fait de l'absence de recentrage, j'en demande le retrait ; à défaut, avis défavorable. La réforme de l'AME ne saurait être seulement budgétaire : elle doit être structurelle et recentrée sur les soins urgents, sous peine de sous-budgétisation. Je conviens néanmoins que la question du contrôle de l'AME, que vous avez soulevée, se pose.