Intervention de Véronique Louwagie

Votre amendement est le premier d'une série d'amendements relatifs au financement de la lutte contre la maladie de Lyme. Pas plus que les suivants, il n'a été examiné en commission et je vais donc me prononcer à titre personnel.

Avant toute chose, je rappellerai que la lutte contre la maladie de Lyme est un sujet qui nous préoccupe tous, eu égard à l'évolution indiquée par les chiffres que vous nous avez rappelés. Nous connaissons tous, de près ou de loin, des personnes qui souffrent de cette maladie et nous savons les difficultés auxquelles elles sont confrontées.

Nous sommes nombreux à convenir de la nécessité de renforcer, comme vous le proposez, les actions de prévention et nous sommes également nombreux à avoir regretté qu'aucun amendement en ce sens n'ait été accepté lors de la discussion de la mission « Recherche ».

À titre personnel, je suis ce sujet de près. J'avais commencé à y travailler dans le cadre du Printemps de l'évaluation mais j'ai dû le mettre de côté à la suite de la réorientation de ces travaux vers tout ce qui concerne la covid-19.

Je vais plutôt soutenir les amendements suivants nos 1986, 2007 et 2137 de M. Clément, de M. Descoeur et de Mme Dubié. En effet, votre amendement propose d'améliorer la politique d'information des professionnels de santé et la prévention sur la maladie de Lyme à hauteur de 50 millions, somme qui me semble trop importante – l'an passé, le Sénat a adopté un amendement soutenant les actions relatifs à la maladie de Lyme à hauteur de 5 millions d'euros. Je crains en effet que cette somme ne puisse pas être consommée. C'est pourquoi je soutiendrai les amendements susdits, qui proposent des montants moindres.

À titre personnel, je vous propose donc de retirer votre amendement et de soutenir les amendements nos 1986 , 2007 et 2137 .