En effet, de nombreux malades atteints par la maladie de Lyme sont en errance thérapeutique et la prise en charge et le traitement de cette maladie divisent la communauté scientifique, comme nous l'avons vu lors des nombreuses auditions que nous avons menées sur ce sujet. Cette division contribue à alimenter le trouble chez les patients et nombre de praticiens, ce qui suffit à justifier la nécessité d'apporter des crédits conséquents à la recherche sur cette maladie, d'autant que le nombre de cas recensés est en hausse – 67 000 cas en 2018 contre 45 000 en 2017.
Les financements dédiés à la maladie de Lyme sont globalement insuffisants et doivent être accrus. Cet amendement de mon collègue Vincent Descoeur vise à attribuer 10 millions d'euros à la mise en oeuvre d'un véritable programme de recherche sur les maladies vectorielles à tiques.