Si nous insistons sur la nécessité de consacrer davantage de crédits aux recherches sur la maladie de Lyme, c'est d'abord en raison de l'augmentation conséquente des déclarations de cette maladie constatée par l'HAS. Deuxième raison, la communauté médicale est profondément divisée sur les méthodes de diagnostic, de traitement et de reconnaissance de la chronicité de la maladie.
Lors de la réunion du comité chargé de piloter le plan sur les maladies vectorielles à tiques de février 2020, à laquelle j'ai participé, ainsi que Vincent Descoeur et Nicole Trisse, le professeur Yazdanpanah, directeur à l'INSERM, a souligné que les projets de recherche en ce domaine étaient disparates et hétérogènes, sans aucune ligne directrice, et souffraient d'un niveau de financement très faible.
Le présent amendement vise donc à abonder de 10 millions d'euros le budget de l'action no 16 du programme 204 afin de permettre à l'INSERM de mettre en oeuvre un véritable programme de recherche sur les maladies vectorielles à tiques.