Où sont les 4 000 lits supplémentaires à la demande que vous annonciez en conclusion du Ségur de la santé ?
Les soignants font leur maximum, mais l'État doit faire de même : nous le devons aux soignants comme aux Français. À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles : il faut ouvrir les lits manquants, former sans attendre ceux qui pourraient être mobilisés et revaloriser fortement et rapidement les rémunérations des soignants afin d'attirer à nouveau les aides-soignants et les infirmiers qui ont quitté l'hôpital au fil du temps – les 183 euros accordés ne sont pas suffisants.
Les soignants méritent davantage que des applaudissements. Que comptez-vous faire pour que, dans l'urgence que nous connaissons, les discours soient suivis d'actes ?