Ces débats ont donc eu lieu le samedi 24 octobre. Quelle ne fut pas notre stupéfaction d'entendre, le lendemain matin, à la radio, le président du groupe Les Républicain, Damien Abad, déclarer que « le Gouvernement a toujours quinze jours de retard ». Mais alors, quel retard aurions-nous si nous avions suivi l'avis des députés de son propre groupe, la veille, qui refusaient de voter l'état d'urgence sanitaire ? Comment faire le procès du manque d'anticipation du Gouvernement après avoir, pendant des semaines, critiqué la dureté des mesures prises pour protéger la santé des Français ?
L'autre critique a été exprimée par les sénateurs en commission mixte paritaire : il faudrait donner au Parlement, le plus fréquemment possible, le pouvoir de décider des mesures à prendre face à l'épidémie.