J'en veux pour preuve vos tergiversations invraisemblables, que tous les Français voient depuis vendredi dernier. Vous prenez des décisions sans écouter au préalable l'expérience de nos entreprises, de nos associations et de nos commerçants. Le plus grave, c'est que vous méprisez la volonté des Français de participer à la reconstruction de notre nation. Vous méprisez les commerçants alors qu'ils ne souhaitent qu'une chose : travailler, même avec de nouvelles règles, avec des nouvelles contraintes qu'ils sont prêts à définir eux-mêmes. Ils ne veulent pas être assistés : ils veulent être écoutés. Vous réagissez ensuite de façon précipitée, de sorte que le remède est encore pire que le mal.
Madame la ministre déléguée, vous rendez-vous compte du danger que représentent certaines de vos décisions pour la démocratie ? Vous avez décidé d'interdire la vente de livres, en France, au XXIe siècle, alors même que notre civilisation est engagée dans une guerre de valeurs contre des idéologies totalitaires. Vous avez interdit de vendre des livres !