Il y a vingt-neuf ans presque jour pour jour, je prêtai le serment d'Hippocrate. Ce serment, que les soignants qui veulent devenir médecins prononcent, met en avant la protection des plus vulnérables, quelles que soient les pressions exercées sur les professionnels de santé. Je renvoie également à la Déclaration de Genève et au serment du médecin qu'elle contient, déclaration que la France a ratifiée en 1948. Là encore, il est question avant tout du bien-être des personnes.
Face à la deuxième vague de l'épidémie telle que nous la connaissons, je ne suis donc pas sûre que les médecins puissent vous suivre dans vos constantes décisions d'enfermement sans soigner. En effet, des propositions ont été adressées au ministre de la santé ainsi qu'au directeur général de la santé afin de mener des actions prédictives consistant à interpréter l'analyse des eaux usées ; là non plus, aucune réponse.
La validité du traitement précoce est confirmée dans plus de 150 travaux de recherche dans le monde. Pourquoi continuons-nous de préférer l'enfermement des Français au soin ?