Vous nous demandez les pleins pouvoirs mais laissez-moi vous raconter une histoire qui s'est passée hier.
À cinq heures du matin, des autocars amènent des travailleurs à l'usine Renault de Sandouville, distante du centre-ville du Havre d'une quinzaine de kilomètres, pour les remmener à partir de treize heures trente, au changement de quart. Hier après-midi, à treize heures trente, les forces de l'ordre ont contrôlé trois de ces autocars pour vérifier si ces travailleurs étaient bien munis d'une attestation de leur employeur. Ils l'avaient évidemment tous, ces cars étant réservés au transport des travailleurs de l'usine Renault ! Pourquoi arrêter ainsi des cars de travailleurs à la sortie de l'usine ?
Par contre, les mêmes forces de l'ordre n'ont pas vérifié si ces travailleurs étaient disposés en quinconce dans ces cars, disposition qui avait été imposée lors du premier confinement aux transports collectifs…