De plus, dans l'esprit des Français, la question du confinement et celle de l'état d'urgence sanitaire se télescopent quelque peu. J'ai donc choisi, pour fixer le terme de l'état d'urgence, la date du 15 décembre, car elle correspond à la limite maximale supposée du deuxième confinement – si tant est qu'on puisse le qualifier ainsi, d'ailleurs, car il est très dur dans ce qu'il a de mou et très mou dans ce qu'il a de dur. Une telle solution permettrait de faire coïncider les débats portant respectivement sur l'urgence sanitaire et sur le confinement, et donc de clarifier les différences échéances et le calendrier.
J'ajoute enfin que notre objectif doit être de sauver à tout prix la saison économique de Noël. Je ne souhaite pas que les mesures que vous prendrez mordent sur le mois de décembre, car s'il y a une chose dont je suis certain, c'est que si les commerces sont confinés en décembre, nous n'aurons pas beaucoup de commerces à pleurer en janvier : ils seront tous morts.