Nous essayons simplement d'entrer dans le moule façonné par le Premier ministre, Jean Castex, lors de sa déclaration de politique générale : être capable de territorialiser, de discuter, de concerter et de faire confiance aux acteurs de terrain.
Parmi les acteurs du terrain, il y a des élus qu'un ministre, M. Le Maire, a dénoncés comme irresponsables, que le directeur de l'Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté a dénoncés comme clientélistes. Où est le respect que doivent les fonctionnaires aux élus de la République ? J'espère qu'il y aura des sanctions.
Vous parlez de faire confiance aux élus. Nous vous avons proposé trois formules, dont une où les élus n'apparaissent même pas : dans l'amendement no 2 de M. Brindeau, c'est le préfet qui décide. J'imagine que le Gouvernement et la majorité ne vont pas avoir peur des préfets ! Dans la deuxième formule, le préfet et le maire décident ensemble. Cet amendement no 56 propose une troisième formule : le maire décide après l'accord du préfet. Le préfet n'est jamais sorti du circuit !
Il s'agit simplement de s'adapter à la réalité. En Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine, le virus circule très peu, beaucoup moins qu'en Île-de-France ou à Marseille. Dans les villages, il est possible d'ouvrir des commerces.